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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 15:20

« Il ne sert à rien de franchir le Rubicon si c’est pour y pêcher à la ligne »

 

André MALRAUX (1901-1976) – Ecrivain français et les pieds sur terre

 

 

Le 1er tour de chauffe est terminé et avec lui la torpeur des derniers jours où la rigidité du règlement a failli tuer ce qui restait de campagne. Les petits candidats quittent la piste et les postes de télévision. Philippe Poutou (1,15%) et Nathalie Arthaud (0,56%) ont fait de la figuration et appelé main dans la main à « dégager Sarkozy ». Jacques Cheminade (0,25%) a fait pire qu’en 1995 (0,28%) et Nicolas Dupont-Aignan (1,79%) a fait mieux car son orgueil cocardier a plu aux électeurs.

 

Le temps du 2ème tour est venu. C’est la croisée des chemins, là où tout se joue. Finie la peur de jouer le 2ème tour avant le 1er. L’un sert à éliminer et l’autre à choisir - à moins que ce ne soit l’inverse - mais désormais il faut rassembler au-delà du camp que l’on a voulu rassembler. D’où les tractations secrètes et opaques d’entre-deux-tours entre états-majors de partis. Chacun jurera ne pas faire de politique politicienne électoraliste et ne pas être propriétaire de ses voix. Mais ce qui est bon à prendre est bon à garder : les deux finalistes veulent des alliés et des ralliés, même s’ils savent que le tout vaut plus que la somme des partis.

 

Premier arrivé et premier servi, François Hollande (28,63%) avait proposé aux français de participer largement dès le 1er tour pour lui donner de l’avance en vue du 2ème. Ces derniers ont disposé en lui donnant le deuxième score le plus élevé pour un candidat de gauche au 1er tour après François Mitterrand en 1988. Leur confiance « lui donne la force » et « le met en responsabilité ». Elle « l’honore et l’oblige à leur donner toute leur place ». Et patati et patata.

 

Le total des forces de gauche historique de 44% lui est acquis. Evita et son look improbable n’ont pas évité la déroute (2,31%) mais les verts s’étaient déjà ralliés en novembre pour 60 circonscriptions de plus et contre 25 centrales nucléaires en moins. Belle tromperie sur la marchandise. Jean-Luc Mélenchon (11,11%) a lui largement perdu sa bataille contre Marine Le Pen, notamment sur le vote ouvrier, mais a appelé à faire battre Nicolas Sarkozy sans rien attendre en retour et sans citer le nom de son ancien camarade socialiste. Consigne de vote de sagouin qui montre bien que le Front de Gauche n’a pas fini de poser des problèmes au PS.

 

Deuxième arrivé et plus que jamais challenger, Nicolas Sarkozy (27,18%) est le premier président sortant à ne pas arriver en tête d’un 1er tour. Il ne crée pas la dynamique qui était sa dernière chance de victoire, même si son camp aura défendu avec une incroyable mauvaise foi son score plancher. Une nouvelle campagne commence après un 1er tour à 9 contre 1, où il en appelle au courage, à la responsabilité et à la vérité pour souligner le contraste avec François Hollande. Il propose trois débats d’entre-deux-tours pour voir si son adversaire esquivera, espérant couper la poire en deux et en obtenir deux. L’autre se dérobera, et c’est son droit.

 

Un débat permettra néanmoins de révéler comment François Hollande pense financer ses (bonnes) intentions qui sont des désirs avant d’être des mesures permettant de les réaliser. Mais il n’est jamais bon de poser des questions de journaliste, Alain Juppé en a fait l’amère expérience en janvier. Il permettra aussi à François Bayrou d’assumer enfin ses responsabilités après s’être dérobé en 2007. En 2012 il a déçu (9,13%) mais a promis de poser un questionnaire à la Arnaud Montebourg et de faire le tour du propriétaire des valeurs des deux finalistes, ce qui ne devrait pas favoriser le président sortant. Mais il ne sera pas faiseur de roi et on le draguera peu.

 

Il ne lui reste plus qu’à recomposer le centre et à dénoncer le « mal français », ce tiers d’électeurs hors système. Comme en 2002 sans 21 avril mais avec le score le plus élevé de l’histoire du FN (17,90%). Marine Le Pen a fait mieux que son père et rêve de remplacer l’UMP dans l’opposition. Elle se prononcera le 1er mai mais ne sauvera pas Nicolas Sarkozy à qui elle compte bien faire payer les 10,44% de 2007. Pourtant, elle a chanté dans son discours l’identité nationale là où le président en écho subliminal louait les frontières, la sécurité et les valeurs.

 

En 1988, Jacques Chirac terminait le 1er tour très en retard sur François Mitterrand et devait rallier à la fois le centre et l’extrême droite. Jean-Marie Le Pen l’avait aidé en demandant de « ne pas donner une seule voix aux socialistes » mais le candidat RPR n’avait pas voulu d’un accord électoral d’entre-deux-tours. Il s’était arrêté à la croisée des chemins et au milieu du gué. En 2012, Nicolas Sarkozy osera-t-il ? Or le résultat final bien que su de personne est connu de tous. Il devrait être de 54% à 46% en faveur de François Hollande, comme François Mitterrand en 1988. Nicolas Sarkozy aura été balayé comme ses petits camarades européens.

 

S’ouvriront alors deux batailles le 7 mai. Une à gauche, pagailleuse, où les socialistes rêveront d’une vague rose aux élections législatives comme en 1981 et leurs alliés d’une victoire étriquée comme en 1988 pour récupérer un maroquin. Une à droite, pas gaie, où dans le chaos qui suit les déroutes électorales les députés UMP partiront en fronde avant de perdre leur siège, sans pouvoir se cacher derrière les rideaux ou Jean-François Copé.

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22 avril 2012 7 22 /04 /avril /2012 07:00

 « La réponse est oui, mais quelle est la question ? »

 

Woody ALLEN (1935) – Cinéaste américain et répondant toujours à côté


 

Aujourd'hui c'est le 1er tour et chacun y va de son pronostic avant les résultats de ce soir. Pourtant tout est clair : deux favoris et cinq candidats se détachent tandis que cinq autres végètent au ras des pâquerettes et des coquelicots. On se sait pas avec certitude qui virera en tête et qui sera le troisième homme, mais cela devrait donner ceci : Sarkozy 28%, Hollande 28%, Le Pen 16%, Mélenchon 12,5%, Bayrou 10%, Joly 1,5%, Dupont-Aignan 1,5%, Arthaud 1%, Poutou 1%, Cheminade 0,5%.

 

Mais il y a toujours une surprise et chacun la cherchera. En 1995 c'était la première place de Lionel Jospin. En 2002 c'était la troisième place de Lionel Jospin et le beau score (6,84%) de François Bayrou grâce à une claque donnée à un gosse. En 2007 c'était le beau score (18,57%) de François Bayrou et la claque donnée à Jean-Marie Le Pen (10,44%). La troisième place d'Arnaud Montebourg aux primaires socialistes avec 17% devant Ségolène Royal est venue rappeler que les électeurs ne se laissent pas dicter leur vote par les instituts.

 

Et il y a l'abstention, cette grande inconnue. Elle sera à la hauteur des désespérances, cette campagne ayant fini par dégoûter les candides qui espéraient des solutions à la crise pour retrouver leur emploi et boucler leurs fins de mois. On est revenu en 2002 où la forte proportion d'électeurs abstinents mais pourtant pêcheurs (une hérésie pour un curé) avait bien montré l'état du malaise. Le taux de participation aux élections chute de convocation en convocation - surtout aux élections locales - et les rares sursauts conjoncturels comme celui de 2007 masquent mal la tendance de fond au désengagement.

 

La république n'est plus en démocratie. L'abstention c'est grave, et cela va bien au-delà d'un passe-droit laissé à Jean-Marie Le Pen pour jouer le 2ème tour. Elle enlève la légitimité aux vainqueurs et les empêche de mettre en place leurs programmes sans l'ombre d'un doute. En 2002, Jacques Chirac n'avait été choisi que par un électeur sur sept au 1er tour. En 2010, les nouveaux présidents de région n'avaient été élus que par une majorité inqualifiable de 51,2%. Par ailleurs l'abstention révèle la démission du citoyen de ses devoirs. Car voter est un droit, mais c'est aussi un devoir civique. C'est en tout cas ce qui est marqué sur les cartes d'électeurs, mais les gens les utilisent si peu.

 

C'est pourquoi la proposition des socialistes de donner le droit de vote aux étrangers aux élections locales n'est pas si ridicule. Eux au moins s'en montreraient dignes. Car on imagine mal les électeurs se ruer aux référendums promis par Nicolas Sarkozy s'il était réélu. Certes certaines questions ont motivé les groupuscules d'extrême gauche comme la privatisation de La Poste en 2009 et 80% des français se montrent régulièrement favorables à ce qu'il y en ait plus. Mais les taux de participation ridicules des référendums sur la Nouvelle-Calédonie ou le quinquennat ont montré qu'une question binaire n'est pas forcément plus attirante qu'une offre de partis toujours trop large.

 

L'embêtant avec les référendums, c'est que la réponse ne va jamais. De Gaulle aimait en convoquer à condition que la réponse soit oui. Adepte du plébiscite, il est parti dès le premier non, et le oui trop timide du référendum de 1972 sur l'entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun sonna comme un désaveu pour Georges Pompidou. La Californie a déjà expérimenté en 1978 que les gens répondent toujours oui quand on leur demande s'il faut baisser les impôts. Et Jacques Chirac a déjà testé en 2005 avec le référendum européen que les gens votent à la tête du client et répondent souvent à côté de la question, préférant sanctionner celui qui la pose au lieu de répondre par oui ou par non.

 

D'où l'idée de créer des dispositifs qui occupent le citoyen et l'éloignent des trop subversives associations et manifestations. Au jeu du ni oui - ni non, la démocratie participative de Ségolène Royal avec les débats et les conseils de quartier n'est pas mal. Les rares gens qui y vont le font pour défendre leur bout de terrain et emmerder le voisin. Pas pour se laisser convaincre par l'argument du plus fort et jouer le jeu de la délibération saine et responsable.

 

Alors laissons le citoyen tranquille retrouver lui-même la motivation de s'impliquer et forçons les décideurs à assumer leur rôle, celui de décider au lieu de refiler la patate chaude au peuple quand le problème à résoudre est trop complexe. A moins qu'ils ne préfèrent s'en remettre au principe de précaution comme sur les questions d'environnement avec le gaz de schiste et le nucléaire ou aux experts comme sur les questions économiques avec la crise et le chômage. Ce serait bien leur seule démission, sachant que ce n'est pas un désaveu dans les urnes qui les effraie.

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21 avril 2012 6 21 /04 /avril /2012 08:16

« Ce qui compte en démocratie, c'est d'être les plus nombreux »

 

François HOLLANDE (1954) – Homme politique français et futur président

 

 

 

L’heure du choix approche et vous ne savez pas pour qui voter. Vous avez reçu par courrier les programmes des candidats et ils ne vous ont pas plus passionné que la campagne télévisée. Heureusement, Carbone 12 a lu les professions de foi et va vous aider à faire votre choix. Le bon, de préférence.

 

Allons de l’extrême gauche à l’extrême droite en commençant par Jacques Cheminade. Nostradamus trace son chemin en se réclamant d’idéologies aux antipodes les unes des autres (le gaullisme, le keynésianisme, le socialisme), mais il n’est qu’un parangon et un parent pauvre de Lyndon LaRouche. Son dada c’est dénoncer le capitalisme de casino et promettre l'innovation, le passe-partout du candidat qui part à la chasse aux voix. Mais celui qui avait vu la crise avant tout le monde se perd dans l’exploration spatiale, le repeuplement de la terre et la physique nucléaire qu'il présente comme la panacée alors qu’on n’a pas assez pour les financer.

 

Passons à Nathalie Arthaud, marteau sans la faucille qui fait de l’économie de papier sa première mesure vu qu’elle a entassé le plus de texte possible dans ses quatre pages de papier recyclé. Elle rejoue le coup d’Arlette Laguiller du « Travailleuses, travailleurs » et dénonce le patron exploiteur, le grand capital et la classe possédante. Elle voudrait abolir les licenciements et les délocalisations, mais elle a oublié que le goulag pour les koulaks et les kolkhozes pour les gogols n’étaient plus des solutions viables depuis le rapport secret de Khrouchtchev de 1956.

 

Il y a ensuite Philippe Poutou, qui ne fait pas de poutous aux capitalistes car cet ouvrier de l’automobile (après Olivier Besancenot le facteur) est anti-tout. La crise a engendré la misère - n’exagérons rien - et les banques fomentent le complot de l’austérité pour faire payer la crise aux peuples. Lui propose « de dégager Sarkozy et toute sa bande sans faire confiance au PS », aussi austère et rigoureux. Sa solution : la lutte sociale anticapitaliste, pardi ! Il y a urgence, mais il aurait quand même pu prendre le temps de réfléchir avant de proposer l’interdiction des licenciements, le non-paiement de la dette ou la régularisation de tous les sans-papiers.

 

Au tour de Jean-Luc Mélenchon. Ne Mélenchon pas tout : l'ancien socialiste parachuté chez les cocos n’est pas le Hugo Chavez français. Juste un caractériel qui a vu le bon filon de la crise et qui le tire jusqu’au bout. Il laisse « la place au peuple » et « l’humain d’abord », voulant qu'ils « prennent le pouvoir ». Il abuse d'incantations contre l’Europe austéritaire : le Smic à 1700 euros, la reprise des entreprises par les salariés (on a vu les dégâts à Sea-France), la collectivisation des logements vides, la VIème République, le droit au bonheur (tout un programme), des nationalisations à tire-larigot, une flopée de référendums… Il se pique même d’écologie avec la planification écologique (!), mais le tout manque de réalisme.

 

Et voilà Eva Joly, pas très jolie justement avec son regard bovin et ses lunettes de dinette. Elle dit que l’écologie est « le vrai changement » - un tacle à François Hollande - mais elle a parlé de tout (et de rien) sauf de ça. Elle voulait déverdir les verts mais elle n'a fait qu'obscurcir son message. On retiendra son vœu pieux de transition écologique avec une sortie du nucléaire en vingt ans et on aura du mal à croire que les énergies renouvelables puissent créer 500000 emplois (les guerres aussi en créent). Et elle est trop dans les déclarations d’intention : son programme c’est baisser le chômage sans dire comment elle va faire, limiter le réchauffement climatique à 2°C sans mode d’emploi. Développer les régions et l’Europe fédérale, mais c’est difficile à dire pour une norvégienne.

 

Au suivant. Voilà le gros favori François Hollande, dont on dit qu’il pourrait mettre le pays bas. Il a assez martelé que « Le changement c’est maintenant » pour qu’on ait fini par le croire. Il appelle a voter pour lui (non !) et promet le rassemblement, la justice, la croissance, que des bonnes choses qui nous changeront des cinq dernières années. Suivez son regard. Mais il a quelques mesures-phare : la taxation à 75% des millionnaires, les 60000 enseignants, l’encadrement des loyers, le contrat de génération, la taxation du capital, la renégociation du MES, l’émission d’euro-obligations par la BCE, le non-cumul des mandats... Ses 60 engagements c’est du solide à l’image du personnage, même si c’est très dirigiste. Mais il aurait eu moins peur s'il ne les avait pas révélés tout d'un coup.

 

François Bayrou, la Bernadette Soubirous du centre, fait trop de promesses. Défenseur d’une « France solidaire » qui repose avant tout sur lui, son programme tient en quatre points : le désendettement, le produire en France, l’éducation, et la moralisation de la vie publique. Un peu restrictif pour un programme présidentiel, mais il mise tout sur ses avantages comparatifs. Il faut le croire sur parole car il ne dit pas comment il compte tenir ses promesses. Lui dit qu’il y arrivera, comme Nicolas Sarkozy qui pensait chercher la croissance avec les dents. Il a voulu faire le tour des thèmes, mais on se demande comment il pourrait faire tout ça tout seul sans l'union sacrée qu'il réclame constamment.  

 

Nicolas Sarkozy est de moins en moins sarcastique maintenant que le gibet approche. Il défend crânement son bilan, quitte à piocher des chiffres anecdotiques qui lui donnent raison et cachent la misère des autres. Revoilà le président protecteur qui aurait sauvé les français de la crise. Il défend la « France forte », censée représenter son projet des cinq prochaines années. Mais le rendu est brouillon et se restreint aux thèmes de son mandat (l’identité nationale, la sécurité, l’immigration, l’autorité, le mérite : debout les retraités !) et quelques propositions ridicules (le test de connaissances des valeurs de la république, les sept heures de travaux d’intérêt général pour toucher le RSA, la réduction des frais de notaires). Décevant pour un président sortant, un peu à l’image du quinquennat.

 

Voici Nicolas Dupont-Aignan, Dupont Lajoie qui critique l'état catastrophique du pays. Gaulliste et souverainiste, il propose un protectionnisme intelligent et une sortie concertée de l’euro. Il veut reconstruire l’Etat en rompant avec les grands partis de gouvernement, et par ses propositions farfelues (l’Europe des nations à la carte, le plafonnement du prix du gaz et de l’électricité, la suppression des péages autoroutiers) montre bien qu’il ne compte pas en être.

 

Enfin finissons par Marine Le Pen, qui nous fait de la peine depuis qu’elle n’est plus sûre d’être la troisième femme alors qu’il y a un an elle rêvait de faire subir à Nicolas Sarkozy son 21 avril. Mais le 21 avril c’est aujourd’hui, et c’est pas demain la veille. Peut-être parce qu’elle a arrêté ses jeux de mots hilarants (l’UMPS, Merkozy, les gars de la marine) qui avaient fait briller le FN aux élections cantonales de 2011. Jeanne d’Arc dit « Oui, la France » et le prouve : préférence nationale, lutte contre l’immigration, politique nataliste avec un revenu parental. Elle est moins convaincante quand elle se pique de social ou d’économie (sortie de l’euro, retraite à 60 ans, patriotisme économique à la De Villepin, défense des petits commerces à la Poujade, financement des dépenses de l’Etat par la Banque de France). Mais tout est bon pour se faire élire.

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Projet de loi de finances : se serrer la ceinture ou baisser son froc devant Bruxelles, telle est la question. 

 

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Poisson d'avril de Ségolène Royal : les autoroutes gratuites le week end. Mais qui peut contrôler ce qui se passe dans son cerveau ? 

 

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DU CARBONE DANS LA CERVELLE

Entre deux meetings, Nicolas Sarkozy recommence ses conférences grassement payées à l'étranger. Cela pourrait le desservir. 

 

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